Les réductions d’IFT très variables selon les cultures dans les réseaux Dephy
Le | Agrofournisseurs
Constitués de 200 exploitations lors de leur lancement en 2010, les réseaux Dephy sont aujourd'hui riches de 1900 fermes… Le colloque national Dephy, organisé le 5 novembre à Paris, a présenté un bilan des progrès effectués par ces réseaux, culture par culture. Si l'effet année reste important, l'ensemble des filières a réussi à réduire les IFT.
Les exploitations en grandes cultures ont connu une baisse de leur IFT de 3 % entre leur lancement et 2014. En polyculture-élevage, cette baisse atteint 20 %. En toute logique, celles qui partaient de plus loin ont le plus progressé : les fermes initialement classées « non-économes » présentent une baisse moyenne de 20 %.
L'évolution des pratiques dans les réseaux arboricoles aboutit à une baisse moyenne d'IFT de 12 %. Alors que les exploitations « économes » ou « très économes » ne représentaient que 38 % de l'ensemble, elles sont 58 % en 2014. Plus de la moitié des vergers ont diminué leur IFT d'au moins 10 %.
Le secteur viticole connait le même type d'évolution, avec également moins 12 % d'IFT et une moitié des fermes ayant au moins réduit leur IFT de 10 %. 37 % des exploitations Dephy viticoles étaient classées « pas économes » en 2012, contre 19 % en 2014.
En cultures légumières, l'IFT moyen a diminué de 15 %. Le recours aux moyens de lutte biologique monte en puissance dans les réseaux de cette filière. Enfin, l'horticulture propose l'évolution la plus nette, avec -38 %.