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Les rendements du blé et du maïs ne progressent plus

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« Les rendements des grandes cultures stagnent depuis une dizaine d’années. Cela constitue un réel changement puisqu’ils ne cessaient d’augmenter depuis la fin de la seconde guerre mondiale », indique Agreste primeur dans son numéro de mai. La plupart des grandes cultures sont concernées. Les plus importantes comme le blé tendre et le maïs, qui couvrent aujourd’hui 4,8 millions et 1,5 million d’hectares. Mais aussi le blé dur, l’orge, le triticale et même le colza et le tournesol. « À 64 quintaux de blé tendre par hectare en 2007, le rendement national moyen du blé tendre est inférieur à son niveau de 1997 », précise Agreste. Les niveaux fluctuent certes annuellement en fonction des conditions climatiques. La productivité du blé tendre atteint 78 quintaux à l’hectare pendant l’année record 2004, avant de plonger en 2005. Mais une stagnation constatée sur dix années a d’autant plus de crédibilité qu’elle porte sur la première culture française. J.-F.C.

Les rendements du maïs grain évoluent parallèlement à ceux du blé tendre : forte croissance dans l’après-guerre et stagnation depuis une dizaine d’années. Ils atteignent 97 quintaux à l’hectare en 2007 en moyenne nationale, soit quatre fois plus qu’en 1950. Ces dernières années, le rendement du maïs présente de fortes variabilités régionales, le manque d’eau étant un facteur important.