Les semences certifiées progressent en blé tendre et en orge, reculent en blé dur
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Le 10 avril, le Gnis (Groupement national interprofessionnel des semences et plants) a publié son baromètre annuel relatif à l'utilisation des semences certifiées. Pour le blé tendre, le taux d'utilisation est, cette année, de 57,3 % (57,9 % pour les semis 2012). La proportion est la plus forte dans les régions Nord (66,3 %) et Sud (64,1 %). Des résultats dont se satisfait Thierry Momont, président de la section céréales à paille du Gnis. « Les producteurs de semences ont, cette année encore, bien fait leur travail en proposant des semences de qualité. La demande des agriculteurs évoluent tant en conditionnement qu'en traitements de semences. Le choix se fait de plus en plus à la carte pour répondre à des problématiques locales, liées à la l'environnement et à la pression parasitaire. Il n'est pas rare qu'un OS possède plus de 5 TS dans sa gamme, en big-bags ou en big-doses ».
En blé dur, le taux d'utilisation recule de 9 % : 67 % en 2013 contre 76 % en 2012. C'est dans le Sud que le taux est le plus important (75 %). A l'inverse, en orge d'hiver, les semences certifiées progressent : 74 %, contre 69 % l'an passé. Même tendance pour le triticale : + 2 % en un an, à 57 %. Parmi les atouts des semences certifiées, les agriculteurs citent avant tout : le renouvellement variétal (16 %), la volonté de changer de variété (14 %) et la qualité de la semence (12 %). Autre tendance : la diminution de la part d'utilisateurs mixtes : 52 % en 2011, 39 % en 2013. Parmi les agriculteurs qui ont diminué la part des SC dans leur assolement, le prix reste la principale explication. Entre semences certifiées et de ferme, l'écart de prix est perçu à 46 €/ha en moyenne.