Les semenciers et l’UIPP réclament une nouvelle fois l’accès aux OGM
Le | Agrofournisseurs
L’actualité européenne et française a donné l’occasion aux semenciers et à l’industrie phytopharmaceutique de renouveler leur demande de production d’OGM et d’exiger une politique claire en la matière. Suite à l’absence de décision des ministres de l’Agriculture quant à l’autorisation d’importation de plusieurs variétés de maïs OGM le 19 octobre, le Gnis*, Oléosem, le Seproma et l’UIPP notent dans un communiqué commun que « les gouvernements des Etats membres n’ont pas le courage de se positionner clairement sur le sujet », malgré une nouvelle réglementation mise en place en 2001. G.G.
Ils rappellent par ailleurs la lenteur des procédures d’autorisations européennes qui conduit, comme cet été, à refuser des cargaisons entières de productions destinées à l’alimentation animale contenant des traces d’OGM non autorisés, et évoquent « l’incohérence d’importer des produits issus d’une technologie que l’on refuse aux agriculteurs européens ».
Un deuxième communiqué commun rebondit quant à lui sur le discours de Nicolas Sarkozy tenu le 27 octobre à Poligny. Au Président de la République, qui présente les agriculteurs comme des entrepreneurs qui doivent bénéficier des meilleures conditions possibles pour recueillir le fruit de leur travail et être compétitifs, les organisations professionnelles répondent que les OGM font partie des technologies permettant de renforcer la compétitivité, « ayons le courage de les utiliser ! ».
- Gnis : Groupement national interprofessionnel des semences et plants ; Oléosem : Association de l’industrie des semences de plantes oléagineuses ; Seproma : Chambre syndicale des entreprises françaises de semences de maïs ; UIPP : Union des industries de la protection des plantes.