Les semenciers, sommés de s’expliquer
Le | Agrofournisseurs
L'Union française des semenciers (UFS) fêtait ses cinq années d'existence le 5 novembre lors de son assemblée générale à Paris. Elle a profité de l'occasion pour démontrer à un vaste public (plus de 250 personnes) comment ce secteur « contribue à une société durable ». L'effort n'est pas vain si l'on en croit le déficit de communication dont semble souffrir ce métier pourtant jugé indispensable par la sphère professionnelle agricole. Selon Pascale Hébel, directrice du département consommation au Credoc, l'opinion publique méconnaît l'industrie semencière et n'a retenu qu'une image négative de ce secteur lors des débats sur les OGM : « vous avez un effort à faire sur la communication car nous sommes dans une société où plus on connaît, plus on accepte ». Nicolas Forissier, maire de La Châtre, ancien député et ex secrétaire d'état auprès du ministre de l'Agriculture, a confirmé de son côté que les semenciers avaient de « gros efforts à faire vers les parlementaires qui sont suffisamment informés. Votre filière doit se bouger pour expliquer, réexpliquer et susciter le débat ». Régis Fournier, DG de Maïsadour semences réélu président de l'UFS (au centre sur la photo), argue justement que « c'est pour mieux expliquer que nous avons créé l'UFS et rassemblé toutes les familles de notre métier au sein d'une même structure ».