Les usines semencières investissent… prudemment

Près de 180 personnes étaient présentes au 10^e forum des industriels de la semence, qui s'est tenu à Paris le 13 mars. L'occasion pour l'UFS, l'Union française des semenciers, de dévoiler les résultats de son enquête menée auprès de ses adhérents, sur l'investissement qu'ils envisageaient pour la période 2017-2022 : 1,7 % de leur chiffre d'affaires. « Ils font preuve de prudence en matière d'investissement au regard de la faiblesse des cours des commodités », explique Denis Gentilhomme, directeur des sites de production de Limagrain en France. Un taux qui continue de s'effriter, puisqu'il était de 2,2 % sur 2015-2017 et de 3,3 % sur 2010-2015. Ces investissements, qui vise à 72 % la capacité industrielle des usines, concernent peu de création mais plutôt un renouvellement des outils. « Le prix d'une usine neuve est compris entre 20 et 30 M€, rappelle Laurence Carré, responsable des stations de semences d'Agrial. Depuis 2015, il y a eu une création d'usine et au moins quatre investissements de 8 à 10 M€. » 

73 entreprises sur les 140 sollicitées ont répondu à l'enquête. Elles représentent 75 % de la production de semences des adhérents de l'UFS.