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L’intérêt pour les adjuvants grandit encore

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Selon l'Afa, l'Association française pour les adjuvants, 15 millions d'hectares ont reçu un adjuvant en France en 2015. L'absence de progression de l'utilisation de ces spécialités par rapport à l'an passé s'explique par un moindre recours au rattrapage herbicide de printemps, couplé à une réduction du nombre de passages fongicides, du fait d'une météo peu favorable au développement des maladies sur grandes cultures comme sur cultures spécialisées. Mais l'Afa relate un taux de pénétration en continuelle progression auprès des utilisateurs et affiche 15 % d'hectares couverts supplémentaires en cinq ans, pour un marché de près de 50 millions d'euros.

En 2015, 80 % des adjuvants ont été utilisés avec des herbicides, 10 % avec des fongicides, 5 % avec des insecticides et 5 % avec des régulateurs. Les spécialités, constituées pour 57 % de mouillants et pour 43 % d'huiles, restent toujours majoritairement appliquées sur céréales.

Denis David, président de l'Afa, rappelle l'importance de sécuriser les niveaux d'efficacité de tous les produits phytosanitaires, pas seulement ceux des herbicides. Il précise que l'utilisation d'adjuvants y participe en faisant en sorte que la matière active arrive sur la cible et jusqu'au site d'action.

L'AFA travaille à faire reconnaître le rôle des adjuvants d'un point de vue technique, économique et environnemental auprès des organismes officiels. Le site EcophytoPIC possède désormais une rubrique « adjuvant » dans laquelle peut être trouvé le nouveau guide de l'Afa sur le rôle et les bénéfices de ces spécialités. L'association compte maintenant mettre en ligne son propre site Internet et éditer de nouvelles fiches techniques et pratiques sur les différents usages des adjuvants.