L’UFS l’assure : les semences certifiées de céréales ne manqueront pas

Alors que les défenseurs des semences fermières réclament une levée de l’interdiction des échanges pour ce type de semences, l’UFS (union française des semenciers) tient, elle, à préciser que « la sécheresse ne remet pas en cause l’approvisionnement normal du marché ». Pour l’Union, il n’y a donc pas lieu de lever cette interdiction. Précisant : « le disponible en semences certifiées de blé tendre est estimé à plus de 4 millions de quintaux, à ajouter aux 150000 q de stocks : soit un volume bien supérieur aux 3,7 Mq vendus à l’automne dernier. En orge, blé dur, triticale et avoine, les disponibilités couvrent les besoins de la même manière ». Les professionnels de la semence affirment donc être en mesure d’assurer un approvisionnement normal du marché. Quant au prix des semences, « son augmentation ne fait que retranscrire l’évolution du marché des produits agricoles », précise l’UFS. A.G.