Mag biocontrôle 2023, les dix infos à retenir
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En 35 pages, l’édition 2023 de notre Mag dédié au biocontrôle fait le tour de tous les acteurs impliqués dans le déploiement de ces solutions alternatives aux produits conventionnels. Actualités, perspectives… les informations sont légion. Nous vous en avons sélectionné dix majeures à ne pas manquer.
L’édition 2023 du Mag biocontrôle de Référence agro concentre, en 35 pages, toute l’actualité et les perspectives du biocontrôle. Il révèle que tous les leviers de déploiement de ces solutions alternatives aux produits phytosanitaires de synthèse sont activés, de la recherche & développement à la formation et l’accompagnement des utilisateurs, en passant par l’expérimentation et la réglementation. Tour d’horizon en dix points clés.
1 - Le biocontrôle gagne incontestablement du terrain. Le suivi des indicateurs de la stratégie nationale le prouve. Deux d’entre-eux, calculés en décembre 2022, dépassent les objectifs fixés. Le pourcentage d’usages couverts par au moins une solution de biocontrôle a atteint 55 %, et le nombre de macro-organismes autorisés est de 439. Seul l’indicateur du nombre de ces produits disponibles sur le marché n’a pas atteint son objectif : il était de 735 en décembre 2022, contre les 750 attendus au 1er janvier 2022.
2 - L’analyse du marché de la protection des plantes sur les cinq dernières années, conduite par Kynetec, révèle une progression du biocontrôle de 50 %, sur une tendance globale baissière d’utilisation des produits phytosanitaires. Le taux de pénétration moyen de ces solutions alternatives dans les exploitations, calculé sur 2019-2022, dépasse les 40 %. La viticulture et l’arboriculture restent en tête de peloton, mais les utilisations en grandes cultures progressent.
3 - IBMA France ambitionne toujours de voir ces solutions dépasser 30 % du marché de la protection des plantes en 2030, contre 13 % actuellement, et de couvrir plus de 50 % des usages en agriculture avec au moins deux solutions à modes d’actions complémentaires. Ses trois chantiers pour 2023 : le Grand défi Biocontrôle et Biostimulants pour l’agroécologie, la formation, et la réglementation européenne.
4 - Le soutien politique et les moyens mis en œuvre pour accélérer le déploiement du biocontrôle en France sont sans conteste. Référence agro a fait le point sur la question avec Maud Faipoux, directrice générale de l’alimentation au ministère chargé de l’agriculture. Retrouvez l’interview complète, sur près de quatre pages.
5 - Les solutions de biocontrôle font partie de la boîte à outils nécessaire à la transition agroécologique. Leur utilisation en combinatoire progresse. Les associations avec des biostimulants devraient s’accélérer avec le lancement, en 2023, du Grand défi Biocontrôle et Biostimulants pour l’agroécologie. Alors que le Consortium biocontrôle prend fin en décembre 2023, une nouvelle structure réunissant l’ensemble des acteurs du biocontrôle et des biostimulants sera créée.
6 - « Les adhérents d’IBMA Global ont un pipeline de solutions prêt à contribuer aux objectifs du règlement SUR », informe Jennifer Lewis, directrice de l’association internationale des entreprises de produits de biocontrôle, qui s’engage pour l’approbation de ce règlement. IBMA Global a enquêté auprès de ses 160 sociétés adhérentes : les 26 qui ont déjà répondu annoncent avoir 129 substances en développement qui pourraient être soumises à une demande d’autorisation sur la période 2023-2028.
7 - Les yeux sont tournés vers l’Europe et notamment vers le projet de règlement SUR. D’une part parce qu’il priorise la lutte intégrée contre les ravageurs et d’autre part parce qu’il donne une définition du biocontrôle. La France travaille à ce que cette dernière soit alignée avec notre définition nationale. L’objectif est d’accélérer le processus de décision pour les approbations de substances actives de biocontrôle.
8 - L’Anses compte également sur l’Efsa pour prioriser les dossiers de biocontrôle. Selon Charlotte Grastilleur et Bertrand Bitaud, respectivement directrice générale déléguée au pôle produits réglementés et directeur des autorisations de mise sur le marché à l’Agence, l’accélération de la mise en marché des produits de biocontrôle viendra désormais essentiellement de l’Europe. En France, évaluateurs et décisionnaires sont déjà mobilisés sur la réduction des délais de traitement.
9 - Si les distributeurs se sont désormais pleinement appropriés ce dossier du biocontrôle, ils reconnaissent que sa spécificité nécessite des compétences complémentaires aux leurs. Ils construisent de plus en plus de synergies.
10 - Au sein des sociétés internationales comme des startups, la recherche se révèle active, notamment pour travailler sur les impasses techniques qui se multiplient en raison du retrait de substances actives de produits phytosanitaires de synthèse. L’enquête exclusive de Référence agro conduite auprès de l’ensemble des fournisseurs révèle que les objectifs de part du biocontrôle dans les chiffres d’affaires sont tous orientés à la hausse. L’offre produits à venir, ainsi que les accompagnements proposés sont prometteurs. Retrouvez tous les produits à venir de chaque société, pour les deux prochaines années, et au-delà.
Ces 10 points sont détaillés dans notre Mag spécial biocontrôle 2023. Bonne lecture !