Référence agro

Mag Biocontrôle, les dix points clés à retenir

Le | Agrofournisseurs

L’édition 2020 de notre Mag spécial sur le biocontrôle rassemble toute l’actualité et les perspectives de ce secteur bien particulier du marché de la protection des plantes. Stratégie nationale, offre disponible, réglementation, recherche et développement, formation, etc : voici ce qu’il faut en retenir en dix points.

Mag Biocontrôle, les dix points clés à retenir
Mag Biocontrôle, les dix points clés à retenir

Mag Biocontrôle, les dix points clés à retenir - © D.R.
Mag Biocontrôle, les dix points clés à retenir - © D.R.

1 - La stratégie nationale de déploiement du biocontrôle est très attendue. Sa publication, prévue par la loi Égalim et annoncée depuis un an, tarde à voir le jour. Ce qui, selon Céline Barthet, présidente d’IBMA France, l’Association française des entreprises de produits de biocontrôle, donne une « impression de surplace ».

2 - Les objectifs sont élevés : IBMA France souhaite atteindre les 30 % de parts de marché en 2030, contre 8 % en 2018, et disposer, à cette même échéance, pour la majorité des usages, de deux solutions de biocontrôle présentant un mode d’action différent.

3 - Quatre priorités sont travaillées pour que le biocontrôle prenne de l’ampleur : l’innovation, la réglementation, l’information et la formation.

4 - La réglementation française peut encore être allégée. Les spécificités des produits de biocontrôle, déjà pris en compte en France, peuvent l’être davantage. La profession espère des avancées sur l’évaluation des solutions, pour une mise en marché accélérée. Elle souhaite par ailleurs que tous les produits puissent être dérogés de la séparation vente/conseil. Enfin, elle plaide pour que les spécialités sans impact sur l’environnement ne soient pas soumises à la redevance pour pollutions diffuses (RPD).

5 - La réglementation européenne doit évoluer pour faciliter les autorisations des produits de biocontrôle. Dans le monde, tous les pays qui utilisent le plus de spécialités de biocontrôle ont franchi cette étape. IBMA Global, l’association internationale des entreprises de produits de biocontrôle, y travaille. Mais les changements demandent du temps.

6 - La recherche doit passer la vitesse supérieure. La profession espère beaucoup du Pacte productif 2025 du Gouvernement. Car plus importante sera la recherche, plus nombreuses seront les innovations qui verront le jour sur le territoire. La France doit en outre améliorer la transition entre les recherches fondamentale et appliquée.

7 - Les sociétés phytosanitaires sont toutes sur le pont. Notre enquête exclusive révèle une offre de produits grandissante dans les prochaines années. Ces fournisseurs amplifient par ailleurs l’accompagnement de leurs solutions. Et ce, par tous les moyens : approche globale de la protection des plantes, avec le support de formations, d’essais, d’OAD, d’applications…

8 - Le biocontrôle s’affiche. De plus en plus de sociétés aident les distributeurs et agriculteurs à communiquer auprès des riverains et consommateurs sur le biocontrôle. Les pratiques changent, il faut le faire savoir.

9 - Le partage d’expertise prend de l’ampleur. Pour mieux former les conseillers et voir se déployer les solutions de biocontrôle, des contenus sont désormais mis en ligne par IBMA et l’Académie du biocontrôle. Et à partir de septembre 2020, une offre globale de formations à distance sera proposée.

10 - L’expérimentation demeure un support de choix pour développer l’usage de ces produits alternatifs aux spécialités phytosanitaires de synthèse. Les divers essais conduits par de nombreux acteurs offrent la possibilité de constater leur efficacité et de se former à leur utilisation.

Retrouvez ces 10 points détaillés dans notre Mag spécial biocontrôle . Bonne lecture !