Maïs : 50 000 ha attendent encore d’être semés
Le | Agrofournisseurs
50 000 ha de maïs pourraient ne pas être semés dans le bassin élargi de l'Adour. Conséquence : « une stabilité des surfaces à l'échelle nationale, proches de 1,63 Mha pour le maïs grain », indiquait Gilles Espagnol, ingénieur chargé de la filière maïs chez Arvalis, lors d'une conférence de presse le 27 juin. En cause bien sûr, les fortes précipitations qui ont perturbé les chantiers. Aujourd'hui, les parcelles affichent des stades très hétérogènes : les plus en avance atteignent le stade 9-10 feuilles. Certains hectares, prévus en maïs grain, pourraient être convertis en fourrage. La sole de maïs fourrage grossirait de 50 000 ha pour atteindre 1,45 Mha. Alors que les cultures affichent de 10 à 20 jours de retard selon les secteurs, la pression des adventices, des maladies (mildiou, rouille) et des ravageurs (taupins, corvidés) est rude. Le potentiel semble déjà amputé mais Gilles Espagnol tendait à rassurer : « si les conditions estivales sont favorables, le maïs est capable de compenser ».