Makhteshim Agan France veut maintenir une croissance de 8 % par an
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Avec un chiffre d'affaires de 120 millions d'euros et une part de marché de 6,5 %, Makhteshim Agan France occupe le 5e rang sur le marché français des phytosanitaires. La société a pour objectif de maintenir une croissance de 8 % par an. « Grâce aux innovations, mais également par la défense de molécules déjà présentes à notre portefeuille comme le chlortoluron, l'isoproturon, le prochloraze…, précise Antoine Meyer, directeur général depuis neuf mois. Notre service d'homologation compte 16 personnes, ce qui représente plus de 25 % de l'effectif total de la société. » A ce jour, Makhteshim Agan France possède 47 matières actives différentes et 150 solutions sur le marché. Sept nouveaux produits sont attendus à court terme et 24 à moyen terme. La société veut augmenter sa présence sur des marchés tels que les herbicides céréales, tournesol et betterave, et renforcer sa gamme sur les segments où elle est moins représentée comme la vigne. G.G.
Photo : Antoine Meyer, directeur général de Makhteshim Agan France : « Dans les dix prochaines années, le marché des molécules qui vont tomber dans le « hors brevet » est estimé à 8 milliards de dollars, sur un marché total de 44 milliards de dollars. »
« Le rachat, fin 2011, de Makhteshim Agan Industries par Chemchina, numéro un chinois de la chimie, nous permet entre autres de bénéficier de 3 nouveaux instituts de recherche scientifique et de développement dédiés à l'agronomie et l'agriculture », poursuit Antoine Meyer. Makhteshim Agan Industries, leader mondial des phytogénériques, possède en outre 120 molécules différentes, soit l'un des plus larges portefeuilles dans l'industrie de la protection des plantes. « Notre objectif est également de renforcer l'accompagnement de nos produits », précise le directeur général. Preuve en est avec le développement de bouchons sans opercule, la promotion du désherbage d'automne, des bonnes pratiques insecticides. « La société sera présente aux Culturales 2013 pour communiquer sur les bonnes pratiques de désherbage, et au Sitevi pour faire valoir l'intérêt du folpel dans la lutte contre le mildiou. »