Mieux traiter, c’est aussi disposer d’un réseau de surveillance national performant
Le | Agrofournisseurs
Ce constat a été dressé par l’ensemble des partenaires au colloque de la FNLON, Fédération nationale de lutte contre les organismes nuisibles, le 29 novembre, à Paris. Et tout contribue à renforcer cette exigence : l’objectif du gouvernement de réduire de moitié en dix ans l’usage des produits phytos, les restrictions d’usages qui se sont multipliées ces dernières années et, dans le même temps, une lutte rendue plus complexe par les modifications du climat, la montée en puissance des résistances ou encore l’arrivée de nouveaux insectes ou maladies. Parallèlement les moyens alloués aux organismes publics ou privés tendent à se réduire, ce qui se traduit par exemple par une diminution du nombre de régions émettant des avertissements agricoles. Les délégations régionales des Fredons (la FNLON en région) sont d’ailleurs des relais utiles dans ce cas. La solution, pour assurer aux agriculteurs des outils efficaces de prévision, passe donc par une mise en cohérence des structures existantes. Jean-Marc Bournigal, directeur de la DGAL, a assuré que la question de la surveillance du territoire faisait partie des priorités de ses services et qu’ils étaient à même d’assurer cette mise en cohérence. Les débats ont également abordé la question du conseil et de sa responsabilité. « On ne peut pas laisser les agriculteurs seuls responsables », ont souligné les représentants de la FNSEA. C.D.