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Néonicotinoïdes : une annonce qui fait réagir

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Associations environnementalistes et représentants de la profession agricole n’ont pas manqué de réagir aux trois avis de l’Efsa présentant comme risquées pour les abeilles l’utilisation de semences traitées ou de granulés à base de clothianidine, d’imidaclopride et de thiaméthoxame. L’Unaf (Union national de l’apiculture française), la Confédération paysanne et Générations futures demandent le retrait immédiat du marché des pesticides contenant ces trois molécules. Mais, tandis que l’Unaf rappelle que l’activité des abeilles et des pollinisateurs sauvages se traduit au plan économique par des services évalués au niveau mondial à 153 milliards d’euros, le Copa-Cogeca s’inquiète de son côté de l’éventuel arrêt de commercialisation de ces solutions et de ses conséquences pour la profession agricole. Le syndicat européen des agriculteurs et coopératives se dit alors prêt à travailler avec Bruxelles pour identifier toutes les mesures d’atténuation des risques qui pourraient aider à limiter dans la pratique les effets estimés néfastes par l’Efsa. Une étude commanditée par le Copa-Cogeca, l’Esa (Association européenne des semences) et l’ECPA (Association européenne de protection des cultures), financée par Bayer CropScience et Syngenta et rendue publique le 14 janvier, affirme que si les traitements de semences à base de néonicotinoïdes n’étaient plus disponibles, l’impact sur l’économie européenne pourrait s’élever à 4,5 milliards d’euros, avec une perte d’au moins 50 000 emplois agricoles.