OAD et solutions vigne, Bayer réunit plus de 200 personnes dans le Sud
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Une série de visites terrain a rassemblé plus de 200 professionnels, en grande partie des distributeurs, sur le sud France, dont une cinquantaine, le 20 juillet, au Château la Betinerie (33). Des rencontres centrées sur les évolutions de l'outil de conseil Movida et l'offre fongicides de Bayer. « Movida est un outil d'aide à la préconisation qui vient conforter le lien entre le technico terrain et le viticulteur », souligne d'emblée Thierry Giel, directeur de l'agence Sud de Bayer. Commercialisé par deux structures importantes de la région, le groupe ISIDORE et Océalia auprès de quelque 300 viticulteurs, le service est vendu entre 150 et 200 euros par an. Il est aussi utilisé comme outil de pilotage par des services techniques. Cartographie, état des cultures, modélisation des risques oïdum et mildiou, il fonctionne en connexion avec des réseaux météo. « L'intégration de la méthode moléculaire qPCR permet depuis cette année d'améliorer la prévision des risques oïdium et de mieux ajuster le traitement. En 2018, il devrait intégrer le risque botrytis. Et en 2020, grâce à l'évaluation de la surface foliaire, il sera possible d'adapter les préconisations sur les doses de produits », développe Jean-Luc Gendron, ingénieur technique vigne sur la nouvelle Aquitaine. Un anti-mildiou, tout récemment homologué, Pangolin, était également présenté ainsi qu'un anti-oïdium escompté pour 2018. Jean-Luc Dedieu, chef marché vigne national, a insisté pour sa part sur l'importance de la maîtrise d'un outil de conseil comme Movida, y compris comme préalable à la construction de programmes incluant des produits de biocontrôle. Deux sont en projet chez Bayer : l'un contre oïdium de la vigne et de cultures légumières et l'autre contre botrytis.
Photo : Jean-Luc Gendron, ingénieur technique vigne et Thierry Giel, directeur de l'agence Sud de Bayer.