OAD - Une méthode pour optimiser les traitements contre l’oïdium de la vigne
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Une méthode simple pour estimer l’infestation finale d’oïdium sur une parcelle de vigne, et ainsi économiser jusqu’à deux traitements phytosanitaires contre l’oïdium de la vigne. C’est le fruit d’une coopération de quatre années entre l’Institut coopératif du vin et la firme BASF Agro, présenté le 16 mai à Paris. Le point de départ de cette méthode : l’observation. « Nous avons pu établir un postulat simple : l’état des baies au moment de la fermeture de la grappe donne un indice réel des dégâts finaux à la récolte », avance Jacques Rousseau, de l’ICV. Ainsi, si la fréquence des grappes sérieusement touchées est inférieure à 15 % à la fermeture, il est envisageable d’annuler le ou les deux derniers traitements, en fonction des objectifs qualitatifs attendus pour la production finale. « Selon les tests effectués dans le Languedoc Roussillon, économiser deux traitements anti-oïdium peut réduire l’indice de fréquence des traitements, IFT, de deux points, de 7,12 à 5,12 », précise Jacques Rousseau. Le gain est environnemental et économique : en plus du produit, les coûts du passage sont également évités.