OGM et MON 810 : clause de sauvegarde de la France non justifiée selon l’Efsa
Le | Agrofournisseurs
L'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) a conclu le 1er août que, sur la base des documents soumis par la France, il n'y a aucune preuve scientifique spécifique, en termes de risque pour la santé humaine et animale ou l'environnement, qui appuierait l'adoption d'une mesure d'urgence sur la culture du maïs MON 810 en vertu de l'article 34 du règlement (CE) 1829/2003. Un avis publié sur la demande de la Commission européenne. En réaction, les producteurs de maïs, par la voie de l'AGPM dans un communiqué du 13 août, appellent à un dialogue avec la société sur les enjeux des biotechnologies, demandent la reprise d'expérimentations publiques et privées afin d'alimenter ce dialogue et combler le retard en matière de biotechnologies OGM, et dénoncent toute décision incohérente et économiquement préjudiciable pour les producteurs de maïs français.