OGM : la clause de sauvegarde française place l’Europe dans l’embarras
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La clause de sauvegarde invoquée par la France sur le MON810 était à l’ordre du jour le 16 février lors du Comité technique de réglementation de la chaîne alimentaire, où siègent les 27 représentants européens. Aucune majorité qualifiée n’ayant été obtenue, la décision est désormais renvoyée en conseil des ministres à une date ultérieure. Celle-ci fait suite à la conclusion de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) sur le maïs génétiquement modifié de Monsanto. « Aucun élément nouveau n’est apparu qui remettrait en cause la sécurité sanitaire des maïs portant l’événement MON810 » avait-elle déclaré. S.P.
Le rapport, daté du 23 janvier et mis en ligne le 12 février, ne diffère en rien du précédent, selon les propres mots de Pascale Briand, directrice générale de l’autorité sanitaire.
Par ailleurs, le 17 février, la Cour de justice européenne (CJE) a estimé que les gouvernements des pays membres de l’Union Européenne (UE) sont désormais tenus de rendre publique la localisation de parcelles d’essais d’OGM.