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OGM, un dossier révélateur

Le | Agrofournisseurs

Tout, ou presque, a été dit sur le dossier des OGM entre le 8 et le 11 janvier (voir notre article du 14 janvier). En fait, la semaine écoulée aura été surtout marquée par la confirmation du délai de quinze jours attribué à Monsanto pour que la firme remettre d’éventuelles informations complémentaires, mais la société semble attendre un avis officiel. Les jeux sont faits pour le MON810 cette année.

L’attention de focalise donc sur le projet de loi qui reviendra devant les sénateurs le 5 février. La FNSEA, jusqu’à présent peu véhémente (contrairement à Orama), semble décidée à davantage s’investir. Son président, qui s’est senti désavoué par rapport aux assurances obtenues en termes de calendrier cet automne, a qualifié les OGM, « d’organisme génant pour les municipales », alors que Xavier Beulin, vice-président de la FNSEA, annonçait le 17 janvier qu’il démissionnait du Haut comité provisoire sur les OGM.

Si le dossier des OGM marque le changement dans les relations entre l’Etat et les agriculteurs, il est aussi révélateur du mécontentement des parlementaires vis-à-vis de l’exécutif, et du peu de considération de leur travail d’élus. Le report précipité du projet de loi OGM le 9 janvier et la mise en oeuvre de la clause de sauvegarde continuent à provoquer des remous. Nathalie Kosciusko-Morizet a ainsi eu à s’expliquer devant le groupe parlementaire UMP le 15 janvier. Dont les représentants avaient toujours au travers de la gorge la bise de NKM à José Bové… C.D.