Oïdium de la vigne : BASF rappelle l’intérêt de la stratégie « tôt et fort »

Afin de lutter efficacement et durablement contre l'oïdium de la vigne, BASF Agro recommande une gestion multifactorielle : mise en place de pratiques culturales réduisant le risque « agent pathogène », démarrage précoce des traitements, respect des doses, des cadences et de la qualité de pulvérisation, et gestion optimisée des modes d'action, avec une utilisation de ses molécules (SDHI, benzophénone et QoI) de façon préventive, de préférence en alternance et dans la limite de deux applications maximales par année. Pour diffuser ces préconisations, la société a développé un programme pédagogique autour de la connaissance de l'oïdium, de sa nuisibilité et des moyens de lutte, avec l'appui de ses distributeurs : livret, films, journées de sensibilisation auprès des viticulteurs, aide au réglage des pulvérisateurs au travers du Service Evidence. G.G.

BASF Agro conduit par ailleurs des monitorings de grande ampleur pour surveiller l'évolution de la sensibilité de différents agents pathogènes à ses molécules et ajuster si besoin ses préconisations. Ainsi, dans le cas particulier du mode d'action QoI, dans les régions où une dérive de sensibilité a été détectée (vignobles du Gers, Saône-et-Loire, Côte-d'Or, Languedoc-Roussillon), la société recommande d'utiliser de préférence une application, en maintenant la possibilité de faire deux applications si au moins l'une d'entre elle est réalisée en association avec une molécule à mode d'action complémentaire.