Oïdium de la vigne : pas plus de deux strobilurines

Suite à la découverte d’un cas de résistance à la famille des strobilurines dans le Gers dans le vignoble de l’Armagnac, la note nationale relative à la lutte contre l’oïdium de la vigne (1) a été actualisée. Il est ainsi conseillé de ne pas appliquer plus de deux strobilurines (azoxystrobine, krésoxim méthyl, pyraclostrobine ou trifloxystrobine) au cours d’une même campagne : ces deux interventions ne devant pas être consécutives. A.G.

(1) Rédigée par l’ONPV, l’Inra, l’IFV et les organisations professionnelles.

Dans la région de l’Armagnac, une seule application est conseillée. Pour le premier traitement (stade 7-8 F étalées), les fongicides peuvent être appliqués sur de l’oïdium déjà présent bien que non détectable. Il convient donc d’utiliser une matière active (soufre poudre, tébuconazole, penconazole, krésoxim-méthyl, pyraclostrobine ou trifloxystrobine) présentant une forte action sur cet inoculum pour sécuriser l’efficacité de l’ensemble du programme. La protection devra être maintenue jusqu’à la fermeture de la grappe en évitant les « trous ». Après ce stade, la protection pourra être suspendue si la fréquence d’attaque sur grappe ne dépasse pas 10 à 30 %.