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Olmix Plantcare France : doubler le chiffre d’affaires d’ici à cinq ans

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Tout est bon dans les algues ! En témoigne la vigueur économique et l’ambition affichée par le groupe OLMIX. « Notre chiffre d’affaires groupe progresse de 25 % chaque année depuis trois ans et s’élève à 180 M€ », déclare Hervé Balusson, directeur général du groupe Olmix, à l’occasion d’une conférence de presse organisée à Paris mercredi 10 octobre. Le groupe compte donner à son activité plant care, arrivée récemment dans le groupe, la même dynamique que sa branche historique de nutrition animale. Particulièrement sur le marché français, qui représente 41 % de l’activité d’Olmix Plant care aujourd’hui. « D’ici à cinq ans, nous souhaitons multiplier par deux le chiffre d’affaires d’Olmix Plant care en France pour atteindre 35 à 40 M€ », indique Didier Blin, directeur marketing d’Olmix Plant care.

Croissances externe et interne

Pour atteindre ces objectifs, le groupe accroit ses capacités de production. Une septième usine est en cours de construction, en Roumanie, et devrait être opérationnelle en 2020. Olmix mise aussi sur la croissance externe. Elle a acquis en juin 2018 le britannique Micromix, spécialisé dans la nutrition foliaire et les biostimulants, qui réalise un chiffre d’affaires de 3,5 M€, dont 45 % à l’export, principalement sur le Brésil, l’Asie et la Pologne. En septembre, Olmix a racheté le français Amendis - Agronor, spécialisé dans la fertilisation organique. Cette entité produit 60 000 tonnes de produits et affiche 10,3 M€ de chiffre d’affaires, exclusivement sur l’Hexagone. « L’organique explose en France, notamment avec le développement du bio. Nous possédons un important gisement d’algues qui ne pourra pas s’écouler entièrement sur la nutrition animale et la nutrition foliaire, d’où l’opportunité de la fertilisation organique », estime Jean-Marie Bochet, directeur international d’Olmix.

Élargir la gamme de produits avec du biocontrôle

L’extension d’Olmix Plantcare passe aussi par la diversification vers les solutions de biocontrôle, aujourd’hui absentes de la gamme. Les efforts de R&D vont s’intensifier et un ingénieur développement est en cours de recrutement pour ce marché. « Nous menons déjà des travaux d’expérimentations avec Bonduelle qui permettent une réduction de 50 % des apports de produits phytosanitaires », explique Didier Blin. En céréales, des essais sur la substitution des fongicides s’avèrent déjà concluants. Les premières homologations sont attendues d’ici trois ou quatre ans, aussi bien en céréales qu’en vigne.