Pac : Paris et Berlin sur la même longueur d’onde
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La France et l’Allemagne se sont prononcées le 14 septembre pour une politique agricole européenne forte au-delà de 2013. Pour les deux premiers bénéficiaires de la Pac (respectivement 9,5 milliards et 6,5 milliards d’euros), la réforme prévue en 2013 doit conserver non seulement un haut niveau de ressources financières, mais également le principe d’une régulation du secteur. Les deux pays opposent une fin de non recevoir à ceux qui militent pour réformer la clé actuelle de répartition de aides, fondée sur une référence historique de production, et pour instaurer un taux unique, autrement dit un paiement forfaitaire par hectare cultivé ou par tête de bétail. J.P.
La France et l’Allemagne se disent tout aussi « opposées à toute renationalisation de la Pac par le biais d’un cofinancement des paiements directs aux exploitants ». Également sur la liste des mesures souhaitées par les deux pays, un renforcement du « pouvoir de négociation » des producteurs ou encore l’introduction d’assurances ou de « fonds mutualisés » destinés à stabiliser les revenus des exploitants agricoles au niveau national.