Plan semences et agriculture durable : une suite possible
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« Nous ferons le bilan en 2019, mais si les résultats sont concluants, nous mettrons en place un nouveau plan Semences et agriculture durable », indique d'Alain Moulinier, président du CTPS, le Comité technique permanent de la sélection, et vice-président du Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux, CGAAER (1). Les objectifs de réduction des intrants, de l'adaptation au changement climatique, de la place du numérique et de la transparence des informations resteront le cœur de la démarche. « Mais nous irons vers d'autres thèmes si nous sentons qu'ils montent. Je ne peux pas en dire davantage pour le moment », explique-t-il.
Un an et demi après le lancement du plan 2016-2021, le ministère de l'Agriculture estime avoir surtout avancé sur le volet de la préservation des ressources génétiques. Il a alloué une enveloppe de 700 000 euros sur trois ans, et la filière 350 000 euros par an sur cinq ans. Pour Alain Moulinier, il reste encore beaucoup d'efforts à produire sur la communication, un travail de longue haleine : « Les mots qui arrivent quand on parle de semences sont souvent OGM ou OGM cachés. »