Plus de deux milliards investis dans la Foodtech européenne
Le | Agrofournisseurs
De la production agricole jusqu’à la livraison de repas, en passant par la restauration collective, les jeunes entreprises de la Foodtech montent en puissance en Europe. Les 2,4 Mrd€ investis en 2019 dans ce secteur confirment le goût des consommateurs et des entreprises pour l’association des nouvelles technologies à l’alimentation.
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« Même si les investissements ont été beaucoup plus importants en 2019, le nombre d’opérations est lui plus stable. Les levées de fonds de 10M€ et plus augmentent mais les deals sont moins nombreux. Une baisse qui doit être observée avec prudence et qui s’explique notamment par la difficulté à identifier les petits deals, de moins en moins reportés par les startups » , explique Matthieu Vincent, co-fondateur de DigitalFoodLab[/caption]
Regroupant les start-up associant le numérique et les nouvelles technologies à l’alimentation, l’ecosystème de la foodtech européenne a connu une année 2019 record en matière d’investissement, avec 2,4 Mrd€. C’est ce qui ressort du rapport du cabinet DigitalFoodLab, publié le 30 avril. « Alors qu’ils sont en baisse à l’échelle mondiale, les investissements dans les startups FoodTech ont pourtant plus que doublé entre 2018 et 2019, en Europe », relève le rapport. En 2014, ces investissements atteignaient 600 millions d’euros.
La France, deuxième sur le podium des investissements
Le Royaume-Uni reste en tête avec 711 M€ investis, suivi par la France avec 404 M€, où les investissements ont augmenté de 76 % entre 2018 et 2019. L’Espagne complète le podium, avec 320 M€.
Cette dynamique concerne désormais un nouveau profil d’entreprises. « Dominée jusqu’à la fin 2017 par un petit groupe de “licornes”, soit les entreprises valorisées à plus d’un milliard d’euros, la FoodTech européenne est aujourd’hui menée par une nouvelle génération de startups à la croissance rapide », indique le rapport de DigitalFoodLab.
Ces investissements concernent différentes étapes de la chaîne alimentaire : l’amont agricole avec l’agtech (18 %), la restauration collective (10 %) et la livraison de plats de restaurants et de course concentrent encore le gros des investissements (66 %).