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Porté par son groupe, Adama France vise haut

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« Notre objectif est ambitieux : une progression de 50 % de notre chiffre d'affaires sur les cinq ans à venir, souligne Philippe Gerbet, directeur général d'Adama France, lors d'une conférence de presse tenue le 14 novembre à Paris. Mais nous avons un groupe qui nous nourrit et qui justifie cette ambition. » Le groupe vient en effet d'acquérir l'ensemble du business chinois, ce qui devrait augmenter de presque 850 millions de dollars son chiffre d'affaires et le conduire à devenir le sixième acteur mondial des phytosanitaires, passant devant FMC-Cheminova et DuPont. Le groupe compte entre autres, en 2015, ouvrir un centre de recherche et de développement en Chine, ainsi qu'une usine de formulation. En France, la société a lancé neuf nouvelles solutions en 2014 et compte en mettre une cinquantaine sur le marché dans les cinq prochaines années. « Nous confirmons par ailleurs notre volonté de devenir la première marque agri-digitale », précise Simon Cheylan, directeur marketing stratégique (voir également notre actualité du 23/05/2014).

Outre son nouveau site Internet, lisible quel que soit le support, Adama France a développé Dispo-Day, une application gratuite pour bien positionner les herbicides céréales à l'automne, et le Réseau BPI (http://www.reseau-bpi.com). Ce réseau de surveillance national des pucerons et cicadelles à l'automne implique 12 000 agriculteurs. La société compte bientôt lancer une page Facebook afin de créer une communauté d'agriculteurs et d'échanger sur les problématiques terrain. Enfin, elle va lancer un grand concours entre décembre et mars pour solliciter les agriculteurs à témoigner d'initiatives simplifiant leur travail. « Nous souhaitons être en communication directe avec les agriculteurs, mais qu'il n'y ait aucune ambiguïté, la distribution reste un partenaire », appuie Simon Cheylan.

Une refonte de la politique commerciale est d'ailleurs annoncée pour 2015-2016. « Elle vise à apporter davantage de lisibilité mais aussi de reconnaissance des services apportés à la distribution », explique Jean-Sébastien Bailleux, directeur commercial.