Pour les producteurs de semences européens, le règlement Sur est « extrêmement dangereux » pour la filière
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Les multiplicateurs de semences européens, membres de l’ESGG (European Seed Grower’s Group), se sont rassemblés du 23 au 25 mai, à Freyburg en Allemagne. Ils ont évoqué leurs craintes sur la préservation de leur activité face à la disparition de solutions chimiques.
Les multiplicateurs de semences européens, membres de l’ESGG (European Seed Grower’s Group), se sont rassemblés du 23 au 25 mai, à Freyburg en Allemagne. « Tous les pays européens sont confrontés à des menaces qui, à terme, pourraient conduire à l’arrêt de nombreuses productions de semences en Europe si des solutions ne sont pas trouvées. C’est la souveraineté semencière de l’Europe qui est en jeu ! » estime Luc Jacquet, son président.
Parmi les principales menaces évoquées : le non-renouvèlement et la réduction des usages des matières actives, en l’absence d’alternatives crédibles, à commencer par les insecticides. « En l’état actuel de la recherche il est indispensable de conserver les outils actuels et de cesser la suppression systématique des solutions chimiques ayant fait leurs preuves sachant que l’Europe possède déjà une des réglementations les plus contraignantes sur l’usage des produits de synthèse », peut-on lire dans un communiqué de presse publié le 9 juin. Et de conclure : « Le règlement sur l’usage durable des produits phytosanitaires (SUR) est extrêmement dangereux pour nos filières fragiles. »