Proagrica part à l’assaut de la vente en ligne pour les distributeurs

Ces derniers mois ont prouvé que le digital avait toute sa place dans la relation entre les distributeurs et leurs agriculteurs. Pour accélérer la digitalisation des coopératives et des négoces, Proagrica a lancé, en mai, une offre de plateforme omnicanale en marque blanche. « Il ne s’agit pas seulement de fournir un site de e-commerce, mais bien de proposer au client agriculteur un espace unique pour se connecter à tout l’environnement du distributeur : achats et disponibilités des produits, conseils, échange avec son conseiller, informations financières ou sur ses commandes passées », explique Mickaël Nabat, responsable du développement commercial France chez Proagrica. 

Optimiser les flux d’informations

Proagrica vise les coopératives et négoces de la distribution française, en leur proposant des plateformes conçues entièrement à leur image. « Ce qui fait la réussite d’une plateforme omnicanale, c’est la connexion entre les différentes données de l’entreprise. Nous sommes déjà en lien avec plus de 6000 partenaires du secteur agricole dans le monde. En France par exemple, des connexions existent déjà avec des centrales d’achats pour faire remonter plus facilement les catalogues avec les fournisseurs. Lorsqu’un fabricant d’intrants modifie une fiche produit, celle-ci est directement mise à jour sur la plateforme du distributeur. Cela compte lorsqu’une coopérative dispose de 100 000 références différentes », souligne le responsable. 

Donner les outils pour analyser les attentes clients

D’autres fournisseurs proposent des services similaires de plateformes, sous marque blanche ou non. Au-delà de faciliter l’utilisation client, cet outil permettra aussi au distributeur de mieux cibler les besoins des agriculteurs. Proagrica fait valoir son expertise dans le domaine du big data, son cœur de métier. « Cela nous donne les capacités d’analyser les données de la plateforme pour le compte de la coopérative cliente. Mais aussi de leur fournir les outils pour devenir autonome dans leur analyse », explique Mickaël Nabat.