Production de bovins finis : des prévisions en légère hausse pour la France…
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1 % : c’est la hausse que prévoit le groupe économique du bétail de l’institut de l’élevage (GEB) pour la production totale de gros bovins finis. + 6 % pour les bœufs, + 2,5 % pour les femelles et - 4 % pour les taureaux. Ces chiffres pourraient s’accompagner d’une offre abondante au premier trimestre, tant en jeunes bovins qu’en vaches (et donc, des prix tirés à la baisse) et d’un repli de l’offre au second trimestre, pouvant donner lieu à une tendance haussière. Quant à la consommation, elle devrait être légèrement en baisse (-0,5 %). Dans ce contexte, le maintien du niveau actuel de prix à la production est possible si bien sûr, la situation économique ne se dégrade pas davantage. A.G.
Beaucoup de vaches de réforme
L’élevage français détiendrait 50000 vaches laitières de plus que l’an dernier. Un grand nombre devrait donc arriver à l’abattoir au premier semestre 2009. La tendance pourrait être la même pour le cheptel allaitant dans un contexte de revenus dégradés et donc, de trésoreries difficiles chez les éleveurs naisseurs.
Moins de taurillons
La relance renforcée de la production de jeunes bovins en France liée à la FCO et à la perturbation du marché des broutards a été significative l’an passé : + 15 % en deux ans. Le retour progressif à la normale espéré dans les échanges de broutards entre la France et l’Italie devrait pousser à un certain repli de la production de jeunes bovins finis sur le territoire, après des sorties encore abondantes au premier semestre 2009.
Un peu plus de bœufs
Le sursaut de production de bœufs est sans doute dû à la crise du veau de boucherie et aux perturbations liées aux échanges de broutards avec l’Italie.