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Protection des plantes : le service en première ligne

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Accompagnement des conseillers agricoles, offre de services renforcée pour simplifier le raisonnement de la protection, proximité et écoute des agriculteurs, agronomie nourrissent les messages clés mis en avant par les sociétés. Le peu de nouveautés incite les chefs de marché à communiquer sur les bonnes pratiques. L'objectif est de préserver l'efficacité des molécules et de maintenir le potentiel de production des cultures. À noter la montée en puissance des firmes leader sur le segment des semences.

ACTION PIN exploite les atouts des terpènes

La société Action Pin exploite les spécificités des quelque 250 types terpènes, molécule issues du pin. La nouveauté : Helioterpen Film. L'atout principal de cet adjuvant, à intégrer dans les bouillies de fongicides et homologué sur pommes de terre, arboriculture, cultures maraichères, est son efficacité contre le lessivage. Autre produit mis en avant : la spécialité autorisée en bio Heliosol, sécurisant les traitements en cas de pluie. « Nous cherchons avant tout à donner davantage de notoriété à Action Pin, explique-t-on sur le stand. Nous communiquons sur la qualité, et notamment notre triple certification ISO 9001, 14001 et 18001. »

ADAMA : simplification de l'agriculture en cours et lancement d'un fongicide céréales

Gain de temps, facilité d'utilisation. L'équipe d'Adama a mis l'accent sur le service apporté à l'agriculteur à travers sa gamme et ses OAD. Le message « simplification de l'agriculture en cours ». « Les agriculteurs ont le sentiment que leur métier est plus difficile, plus exigeant, explique Simon Cheylan, directeur marketing stratégique d'Adama. À nous de les aider à faire face à ces contraintes. » Parmi les services mis en avant : la plateforme BPI (Bonnes pratiques insecticides) pour s'autoguider et intervenir au bon moment. Le fongicide Broadway, tout juste homologué s'inscrit aussi dans une logique de souplesse pour construire les programmes : « composé de folpel, il se place en T1, contre la rouille et la septoriose, en alternative au chlorothalonil. »


ARYSTA LIFESCIENCE, en fanfare

José Nobre, président de Arysta SAS lance la nouvelle organisation de la structure issue du regroupement d'Agriphar et Chemtura AgroSolutions. Sous la bannière d'Arysta LifeScience, l'équipe commerciale de 18 personnes, a été organisée afin que les distributeurs n'aient qu'un seul interlocuteur. L'équipe Goëmar affichait pour sa part un double logo sur ses tee-shirts : Arysta et Goëmar. L'entreprise malouine conserve une structure spécifique, la mise en marché des produits de biocontrôle et biostimulant nécessitant un accompagnement soutenu. Des solutions mixtes alliant biocontrôle, biostimulant et agrochimie seront proposées.

A2D, joue la carte de l'échange

Aucun produit n'est spécifiquement mis en avant sur le stand d'A2D. L'ensemble de la gamme est déclinée et les exposants s'adaptent aux questions des visiteurs pour faire valoir les atouts des produits, au cas par cas.


BASF AGRO : des ateliers eau, fongicides et herbicides céréales

Premier arrêt sur le stand de BASF, consacré à la rentabilité des fongicides sur céréales : dans une stratégie à trois traitements, la première application apporte 24 % de la protection, la seconde 66 % et la troisième 11 %. « Le deuxième traitement est le plus stratégique, il mérite un investissement particulier », explique Stéphane Gontier, animateur de cet atelier.  

Le visiteur se voit ensuite proposer un focus sur la lutte contre les mauvaises herbes dans les parcelles de céréales. Plus de 200 adventices peuvent impacter le rendement : l'enjeu numéro 1 est de bien identifier le danger. Intégrer le levier agronomique, alterner les modes d'action pour éviter les résistances sont essentiels. « Seul, le traitement de sortie d'hiver ne suffit plus. Le traitement d'automne est nécessaire pour être complètement serein », explique Benjamin Gicquel, spécialiste du désherbage des céréales. Enfin, Isabelle de Paepe anime un atelier pédagogique dédié à la qualité de l'eau où les agriculteurs sont interrogés sur les facteurs majeurs influençant les transferts de pesticides dans l'eau.


BAYER : focus désherbage responsable et services

Si le lancement de la gamme colza InVigor était largement mis en avant sur le stand Bayer, les phytos étaient bien sûr également au rendez-vous. Particulièrement la démarche Gestion responsable des herbicides céréales avec l'agronomie, la protection à l'automne et l'alternance des solutions pour éviter les résistances. Les services avec les outils d'aide à la décision et de diagnostic constituent un volet important de l'offre de la firme et accompagnent l'utilisation des solutions produits en grandes cultures.

BELCHIM : fongicides pomme de terre et herbicide colza

Priorité à l'échange sur le stand de Belchim autour des produits lancés ce printemps. L'accent est mis sur les nouveautés en fongicides pomme de terre : Kunshi et Kix. Kunshi apporte une résistance au lessivage intéressante, une bonne protection du feuillage et des tubercules grâce à l'effet sporicide du fluazinam ainsi qu'un effet rétroactif grâce au cymoxanil. Kix (difénoconazol) est autorisé pour contrôler les maladies des taches brunes. Autre produit mis en avant : Altiplano Dam Tech, un herbicide colza, composé de clomazone et de napropamide et en formulation granulée (WG).


BIO3G active et stimule les plantes

Activateurs de sol et stimulateurs de croissances, c'est le créneau de Bio3G. Avec comme produit phare Isotonic, adjuvant foliaire et racinaire utilisable avec les fongicides sur céréales et les herbicides spécifiquement sur le maïs. « Cet activateur de photosynthèse a un impact important sur la qualité des cultures, et permet une meilleure décomposition de la matière organique », détaille un technicien. Selon les tests de l'Inra, Isotonic confère + 18 % de photosynthèse et + 10 % de biomasse aux cultures traitées.

CERTIS : focus sur le Sluxx, produit phare

Chez Certis, le produit phare reste l'anti-limace Sluxx, « troisième produit le plus utilisé sur le marché en termes d'hectares », selon Fabrice Buet, chef de marché. Les granulés de la dernière formulation de ce produit de biocontrôle, Sluxx HP, colorées en bleues pour être plus visibles, selon la demande des utilisateurs, occupe une moitié de stand. Les cinq marques de traitement de semences de Certis sont également mises en avant. « Ce marché représente 15 à 20 % de notre chiffre d'affaires, en attendant un nouveau fongicide pour 2016 », précise Fabrice Buet.


De SANGOSSE : l'essentiel de la protection et des bonnes pratiques

Le message porté par De Sangosse répond à une vaste enquête menée par la société auprès de 400 agriculteurs : Allez à l'essentiel. « Les agriculteurs ont besoin d'échanger, d'être rassurés sur leurs pratiques, explique Christophe Zugaj, responsable communication. Nous savons qu'ils passent 7 heures en moyenne sur Les Culturales. Les agrileaders veulent aller à l'essentiel ! ». La firme décline son offre en la calquant sur le cycle des cultures : semis, protection, récolte, stockage. « Beaucoup d'agriculteurs nous sollicitent sur l'agronomie, les innovations et le biocontrôle », complète Christophe Zugaj. L'objectif est de leur apporter des solutions pérennes pour que les cultures expriment tout leur potentiel.

Un focus est proposé sur la démarche Stewardship pour lutter contre les limaces. « Nous mettons les bonnes pratiques d'épandage en avant pour une utilisation responsable du métaldéhyde afin d'éviter les pollutions ponctuelles, explique Arnaud Lagriffoul, responsable stewardship. Au delà de l'accompagnement des agriculteurs, notre mission est de répondre aux attentes sociétales. »


DUPONT : l'innovation responsable

Sur le stand de DuPont, l'accent est mis sur l'accompagnement. « Nous recommandons des programmes de traitement afin de préserver les modes d'actions des produits, explique Ségolène Labelle, responsable de la communication chez DuPont. Ce qui implique de sécuriser le conseil, de bien prendre en compte les problématiques au sein des parcelles et de positionner au mieux les traitements. » L'accompagnement se décline avec des outils et services à destination de la distribution agricole, notamment pendant les tours de plaine. Evalio agrosystème suit les populations d'insectes à partir d'un réseau de piégeage. L'application Evalio flashflore détermine les mauvaises herbes. Côté produit, la firme entend chambouler la logique des traitements fongicides céréales avec une solution SDHI associée au chlorothalonil pour un positionnement en T2. « On s'adapte au programme des distributeurs, c'est ça être responsable ! », complète Ségolène Labelle.


FMC prend place en Europe

FMC a officialisé le rachat de Cheminova en insistant sur un mot : l'optimisation. « Nous avons une complémentarité géographique, explique Emilien Guillot-Vignot, chef marché.

Cheminova est très présent en Europe, FMC sur les deux Amériques. FMC possède surtout un portefeuille insecticides, Cheminova herbicides. Le rapprochement permet à FMC de se tourner vers la production et la recherche. Cheminova apporte cinq usines dans le monde (Allemagne, Australie, Inde, Italie, Danemark). La réunion des deux entités se traduit par trois chiffres clés : 150 molécules, 1500 formulations, 4700 homologations. « Six molécules sont en développement, les premières devraient obtenir une homologation en 2016 », précise Emilien Guillot-Vignot. FMC va investir 27 M€ sur 16 projets de biocontrôle en 3 ans.


GOWAN : focus insecticide colza et herbicide céréales

Gowan a mis l'accent sur Boravi WG, un insecticide colza composé de 500 g/kg de phosmet, une matière active absente sur cette culture jusqu'à l'automne 2014 en France. L'herbicide Avadex 480, sur céréales et betteraves à sucres, ainsi que Aderia, fongicide pommes de terre, étaient également présentés.


NUFARM : le bon moment pour parler désherbage

Pour Nufarm, les Culturales sont « une bonne occasion de se montrer, de travailler la notoriété. » Kyleo, homologué en 2014 mais trop tardivement pour être commercialisé, est mis en avant cette année. « Les agriculteurs qui testent Kyleo sont convaincus : nous leur proposons de repartir avec un échantillon », explique Noël Schermesser, directeur marketing. Les agriculteurs pouvaient gagner jusqu'à 90 litres de cet herbicide pour les intercultures, par tirage au sort. Les herbicides d'automne Carmina Max, Alliance WG, Korigan et Mexol ont également leur place : « les agriculteurs sont déjà en train d'y réfléchir, c'est le bon moment pour en parler. »


PHYTEUROP : être agro-responsable avant tout

Sur l'espace Phyteurop, ce ne sont pas les produits qui sont mis en exergue, mais la démarche de la société. Laurent Naudet, ingénieur marketing et commercial pour la gamme biocontrôle, rappelle que Phyteurop est engagé dans une politique agro-responsable depuis 2005. L'automatisation, avec des QR sur chaque produit pour voir sa fiche de sécurité, ou encore les OAD comme Prévilimace au nom explicite, ou Flashdiag qui facilite la détection des résistances, sont également exposés.


UPL : communication sur les produits de « saison »

La firme UPL a choisi de faire de la place au produit Beetup Compact, avec une micro-parcelle de démonstration pour cet herbicide betterave de post-levée. UPL a opté pour des produits « de saison », et met en avant le désherbage du colza avec Tricolor, une combinaison de trois produits. Dans un autre registre, la société affirme son plein investissement dans la défense du dithiocarbamate : « nous sommes leader sur l'utilisation de cette molécule chahutée », explique-t-on aux visiteurs. Enfin, une micro-parcelle met en avant, par anticipation, une molécule herbicide blé anti-dicotylédone : le produit devrait être homologué dans les années à venir.


SYNGENTA : au cœur de l'innovation semences et produits

Suivez les flèches : semences, services, innovations, raisonnement de la protection en blé. Les visiteurs se sont répartis sur les différents pôles du stand pour rencontrer les ingénieurs de Syngenta. Les micro parcelles ont mis en avant les variétés de la gamme Hyvido avec les orges hybrides Tektoo et Tooty. Côté innovation, premier lever de rideau sur une SDHI attendue en 2016 et dont le nom de la molécule est le solatenol. Quant au pôle services, les agriculteurs ont apprécié les guides de la collection bonnes pratiques, « une vraie mine d'informations », souligne Isabelle Becker, responsable événement, ainsi que les OAD.