Pulvérisation de phytos par vent : des riverains portent plainte

Mille euros d’amende dont cinq cents avec sursis pour chacun des prévenus : telle est la requête du substitut du procureur au procès de trois producteurs de pommes de Corrèze accusés d’avoir traité en mars 2010 leurs vergers par des vents supérieurs à ceux fixés par la réglementation, soit 3 sur l’échelle de Beaufort. Le jugement de ce procès, tenu au tribunal de Brive-la-Gaillarde le 13 janvier, sera rendu le 10 mars. Un jugement attendu puisqu’il pourrait faire jurisprudence… G.G.

Créer une jurisprudence : c’est ce qu’attendent les plaignants, parmi lesquels se trouvent des riverains qui se disent victimes de pathologies pouvant être liées aux pesticides, et des associations environnementales dont le Mouvement pour le droit et le respect des générations futures (MDGRF) et des fédérations adhérentes à France nature environnement (FNE). Les accusés, eux, n’ont pas reconnu l’infraction. Les relevés de Météo France les jours de la pulvérisation signalent effectivement du vent, mais la station météo est distante d’une quinzaine de kilomètres.