RAGT inaugure sa station de recherche de la Courtade
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Le 16 novembre, RAGT a inauguré sa station de recherche de la Courtade à Rivières, dans le Tarn. Après plusieurs mois de travaux et un investissement global de 5 M€, ce site possède désormais tous les outils pour sélectionner de nouvelles variétés, notamment en tournesol et soja.
« Être un apporteur de solutions innovantes pour répondre aux enjeux actuels ». C’est ainsi que Laurent Guerreiro, président du directoire de RAGT définit son entreprise. En déployant un grand plan d’investissements, de près de 5 M€, sur sa station de recherche de la Courtade, dans le Tarn, le groupe semencier compte s’en donner les moyens.
40 CDI et 200 saisonniers
Le site, agrandi et modernisé, a été inauguré le 16 décembre. La station s’étend désormais sur 4600 m2 de bâtiments : bureaux, laboratoire, salles de battage, triage, séchage… Doté de matériels spécifiques et repensé pour répondre aux enjeux environnementaux, le site ainsi rénové a permis la création de 10 CDI et de 15 à 20 contrats de saisonniers supplémentaires, soit au total, 40 emplois permanents et 200 contrats saisonniers chaque année.
Répondre aux attentes locales et européennes
« La localisation de la station et ces programmes de recherche sont essentiels tant les espèces concernées sont majeures dans la production régionale et nationale d’aliments dédiés pour l’homme ou les animaux », précise Sébastien Chatre, directeur général de RAGT 2n, la filiale recherche de RAGT semences. En soja par exemple, la demande en autonomie protéique dans l’alimentation au niveau européen, national et parfois même local est exponentielle. Par ses travaux, RAGT s’engage à proposer des variétés adaptées à ces demandes. En tournesol, les efforts de recherche permettent de proposer des variétés répondant aux enjeux climatiques régional et d’autres, plus résistantes à la sécheresse.
RAGT compte également, comme le précise Laurent Guerreiro, « répondre aux enjeux économiques, climatiques, réglementaires et sociétaux en nous penchant par exemple sur la captation du carbone dans les sols, en nous intéressant aux associations d’espèces, à l’implantation de plantes services, à la gestion économe de l’eau… ». Pour rappel, RAGT investit chaque année près de 18 % de son chiffre d’affaires dans la recherche.