Recherche : un effort international se dessine autour du blé tendre
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Organisé mercredi 7 mars à Paris par Arvalis, un colloque « blé tendre » a rassemblé de nombreux semenciers autour des thèmes production durable, pratiques culturales et progrès génétique. Selon Jean-Paul Bordes, responsable recherche et développement chez Arvalis, « une façon d’atténuer les variations dues aux aléas climatiques est de posséder un bouquet variétal varié ». Il préconise ainsi une diversité des variétés de blé sur l’exploitation, « source de progrès », limitant également l’apparition des bioagresseurs. Après avoir rappelé les enjeux de l’amélioration génétique du blé tendre - réduction de la dépendance aux produits phytosanitaires et aux engrais, adaptation au changement climatique ou encore augmentation du potentiel de rendement - Laurent Guerreiro, responsable du pôle biotechnologie au sein d’Arvalis, a souligné l’intérêt des techniques d’intégration de gènes de résistance aux ravageurs dans le blé. L.A.
Légende : Catherine Feuillet (Inra) et Laurent Guerreiro, responsable du pôle biotechnologie chez Arvalis.
Ces gènes sont aujourd’hui tous connus, « reste aux obtenteurs intéressés à valoriser ce principe sur des variétés connues ». Concernant le séquençage génotypique du blé, un effort international a été mis en place afin que chaque pays acteur du projet réalise la carte d’un chromosome. L’objectif : mettre en ligne un catalogue des gènes de chaque chromosome séquencé d’ici à la fin du mois, et finir les cartes physiques fin 2013.
Enfin, de nombreux projets sont en cours : Breedwheat, lancé en septembre 2011, vise à créer 18 nouvelles populations ; Phénoblé se penche sur l’utilisation de capteurs et de robots pour étudier le comportement des plantes, et Phénome sur la création d’outils de mesure à différentes échelles.