Reprise de GPN par Boréalis, le délai de fin juin pourrait être respecté
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Les salariés de l'usine GPN de Grand Quevilly (76) ont tiré la sonnette d'alarme cette semaine auprès des médias, s'inquiétant du risque que pouvait courir les usines du groupe suite à la reprise de GPN, filiale de Total, par Boréalis. Inquiétude que tente de limiter l'équipe dirigeante de l'entreprise qui fait valoir que la reprise par le groupe autrichien (détenu à 64 % par l'International Petroleum Investment Company d'Abu Dhabi) ne devrait pas avoir d'impact sur les capacités industrielles en France, voire pourrait même être positive. « Boréalis a l'intention de s'installer sur le marché français, et, donc, d'investir », souligne un cadre commercial de GPN. Les instances consultatives du personnel ont donné leur accord aux conditions de transfert du personnel par Total le 15 mai. Les autorités de la concurrence européenne ont pour leur part demandé des compléments d'informations pour des produits chimiques intermédiaires, mais pas sur les engrais. Tout laisse donc supposer, à ce jour, que le délai initialement fixé à fin juin pour la conclusion de la cession pourrait être respecté. C.D.