Sécurité, pulvé, CEPP… au colloque de l’AFPP
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Organisé les 13 et 14 mars à Lyon, le colloque de l’AFPP (association française de la protection des plantes) a été l’occasion de détailler les démarches environnementales de plusieurs acteurs du secteur. Syngenta a par exemple présenté « Quali-Site », un service proposé aux stations de traitement de semences. Il consiste à observer les opérateurs, à identifier et à mesurer les éventuelles contaminations, et proposer des mesures pour y remédier. « Depuis 2005, 42 stations ont profité du service, dont nous déclinons les axes fort en e-learning depuis l'an passé », explique Isabelle Delpuech, responsable agriculture durable chez Syngenta. Le dispositif devrait être élargi aux trieurs à façon.
Autre point évoqué lors de ces journées : la définition prochaine d'une norme internationale pour les systèmes de transfert clos, ou « close transfer system » (CTS). Ces dispositifs sont conçus pour remplir le pulvérisateur en évitant tout contact entre l'agriculteur et le produit liquide. « L'uniformisation des bidons, avec un goulot de 63 mm et un pas de vis standardisé, est une avancée », commente Julien Durand-Reville, de l'UIPP. Selon les spécialistes des firmes phytosanitaires présents, le même type de dispositif est à l'étude pour les produits sous forme de poudre, mais aussi pour la vidange des fonds de cuve.
Enfin, la conception d'une vigne artificielle a permis d'évaluer l’efficacité de 39 pulvérisateurs, entre 2014 et 2017, en termes de surfaces de feuilles atteintes. Là encore, des suites sont envisagées : le classement des machines pourrait être le support d'une fiche CEPP pour les pulvérisateurs les mieux notés. Un engin noté « A+ » assure une couverture du feuillage équivalent à une référence définie par l'IFV et Irstea, malgré des doses réduites jusqu'à 50 %.