Semences : Monsanto renforce son implantation en France
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« Sur 2013-2014, Monsanto a investi 75 millions d'euros dans son centre de production de semences conventionnelles à Trèbes (11) et 62 millions d'euros à Peyrehorade (40), station de recherche en maïs et centre de production et de conditionnement de semences conventionnelles de maïs et de colza », a précisé Catherine Lamboley, présidente de Monsanto SAS, lors d'une conférence de presse organisée le 17 juin. Ces financements s'inscrivent dans un plan d'investissement de 500 millions d'euros prévus sur dix pour la production de semences en France, Hongrie, Roumanie, Turquie et d'autres pays de l'Est. Pour Monsanto, la France reste le premier marché de la zone Europe/Moyen Orient/Afrique, et le groupe compte y développer sa recherche et développement, notamment en matière de maïs ensilage. En protection des plantes, la société table sur l'accord avec le danois Novozymes pour mettre en marché de nouveaux traitements de semences de biocontrôle, « d'ici à cinq ans », assure Didier Charrier, directeur général de Monsanto France.
En revanche, côté OGM, la société a décidé de retirer ses dossiers de demandes d'autorisation de mise en culture au niveau européen. Seuls les dossiers de demandes d'autorisation d'importation et de consommation de variétés OGM sont maintenus.
Monsanto SAS en chiffres :
- 14,86 milliards de dollars de chiffre d'affaires en 2013, en progression de 10 % par rapport à 2012, dont 2,042 milliards pour la zone Europe/Afrique
- 21 000 employés dans 66 pays et 400 sites
- 1,3 milliard de dollars/an alloué à la R&D
- offre de produits (semences, produits phytopharmaceutiques) et de conseils (agriculture de précision, OAD et assurance récolte).
En France :
- 11 sites et 518 collaborateurs
- exportation de semences sélectionnées et produites en France vers 30 pays : semences de maïs et colza (Dekalb), de cultures potagères (Séminis et De Ruiter).
- solutions de protection des plantes : Roundup et Latitude
Photo : Catherine Lamboley, présidente de Monsanto SAS, et Didier Charrier, directeur général de Monsanto France.