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Sival 2018 : le plein d’innovations

Le | Agrofournisseurs

Les fournisseurs étaient bien représentés au Sival, le Salon dédié aux cultures spécialisées, qui s'est tenu à Angers du 16 au 18 janvier. Tour des stands où les innovations, tant en conventionnel qu'en solutions alternatives, étaient nombreuses.

Adama mettait en avant Elysium, un désherbant sur vigne dont l'homologation a été obtenue en septembre 2017. À base de métribuzine et de diflufénicanil, l'innovation était fortement attendue, dans un segment où les homologations sont rares. « Il constitue une réponse pour les viticulteurs qui ont du mal à maîtriser l'érigéron », indique Carine Reyniers, chef produits et cultures chez Adama.

Des solutions naturelles ont été mises en avant sur les stands des fournisseurs.

À l'instar d'Andermatt qui présentait sa gamme de produits de biocontôle. La société attend des homologations, notamment de NeemAzal-TS, un insecticide biologique. Pour la société, les certificats d'économie de produits phytosanitaires, CEPP, sont un levier de croissance. « Dès que nous obtenons une homologation, nous déposons une demande de fiche, explique Catherine Gillonnier, ingénieur commercial Sud Est (à gauche sur la photo, aux côtés de Maëlle Ruat, promoteur technique grand sud-est). Nous en avons actuellement trois. »


Arysta met en avant son agroperformance responsable. « Nous mettons l'accent sur l'intérêt de combiner des solutions mixtes conventionnels et du biocontrôle », explique Christophe Richou, chef marché biostimulant et biocontrole cultures spéciales.

Deuxième année de présence pour Atlantica qui souhaite faire sa place dans la distribution agricole française. L'entreprise espagnole propose dix produits de biostimulants, tous disposant d'autorisation de mise sur le marché. « Nous avons eu beaucoup de questions de la part des distributeurs sur ces produits, explique Marcelo Montilla Velasco, directeur de la stratégie (photo). C'est aussi une alternative à la baisse du chiffre d'affaires en phytosanitaires. »


BASF Agro communiquait sur les équipements de protection individuelle, avec une nouvelle combinaison Ti-Vech, plus confortable et en tissu. Elle est made in France, produite à Villefranche-sur-Saône avec du tissu qui vient de Laval et présentée par Xavier Echaniz, responsable filière fruits et légumes chez BASF (photo à droite).


Bayer présentait ses solutions de biocontrôle à base de micro-organismes. « Les demandes sont très fortes sur ce marché, il y a une vraie attente, explique Guillaume Imbs, ingénieur technique arboriculture et légumes. Les visiteurs viennent clairement pour s'informer sur les innovations en matière de biocontrôle ».

Nouveau logo pour Belchim, plus moderne et épuré, qui deviendra le cœur de la communication de la structure. Laquelle mettait notamment en avant Vintech, une solution composée de Trichoderma atroviride, contre les maladies du bois de la vigne.


Certis a de son côté obtenu un Sival de bronze pour sa solution Nemguard, un nématicide de biocontrôle à base d'extrait d'ail, pour les cultures légumières. « Une réelle innovation naturelle et efficace », explique Alexandre Thiron, chargé de clientèle Bretagne et Normandie (photo d'ouverture).


Pour Dupont / Dow AgroSciences - les deux noms figuraient sur le stand - la capacité d'innovation sur le biocontrôle était davantage mise en avant que les produits eux-mêmes.


Pas de nouveauté produits chez KOPPERT mais des innovations pour améliorer l'efficacité des solutions existantes. Sur les nématodes, la société propose une nouvelle formulation pour une durée de conservation allongée, une meilleure stabilité et une baisse de 30 % du volume et du poids de l'emballage. « Nous misons fortement sur les nématodes en tant que bio-insecticides de demain », explique Fanny Compas, chargée de mission marketing et communication.

Photo : Audrey Vignaud, technico-commerciale chargé de développement et Fanny Compas, chargée de mission marketing et communication.


Nufarm mettait en avant son fongicide de biocontrôle Botector et son produit Prev-Am plus, à base d'huile d'orange douce. La structure élargit son offre avec un stimulateur de croissance, Go up, qui a obtenu une homologation par l'Anses. « Il est riche en acides aminés libres et sous forme de peptides », explique Noël Schermesser, directeur marketing Agro France chez Nufarm.


SAPEC présentait sa gamme dédiée aux cultures spécialisées. La société affiche de fortes ambitions : atteindre 30 millions d'euros de chiffre d'affaires en un an et demi, contre 21 millions d'euros en 2017.


Tradecorp axait sa communication sur son offre Phylgreen de biostimulants à base d'extraits d'algues. « Le salon est très convivial et professionnel, l'attente est forte sur ces produits », confirme Matthieu Bounes, directeur de Tradecorp.


UPL présentait Polithol, une solution de biocontrôle, à base d'huile de paraffine, contre notamment la cochenille en arboriculture.