Pôle de compétitivité du Val de Loire, Végépolys a proposé le 13 janvier en ouverture du Sival, le salon des cultures spécialisées d’Angers, un colloque « Quelles perspectives le biocontrôle offre-t-il ? » Organisé en partenariat avec IBMA France, International biocontrol manufacturers association, et suivi par plus de 200 participants, il a mis en avant trois projets collaboratifs.
- Aseeds, traitements de semences sur blé et maïs
Le projet Aseeds, pour alternative seeds, coordonné par Limagrain avec Agrauxine, regroupe 12 partenaires. Il a pour ambition de développer des solutions naturelles pour les traitements de semences, dotées de propriétés antifongiques, contre les oiseaux, et de stimulation de l’émergence des plantes. Il cible les semences de blé et de maïs. Objectif : mise sur le marché pour 2020 ou 2021. « Nous travaillons sur la technosemence pour faire la semence de demain », explique Jacques Foucault, de Limagrain.
Partenaires : Limagrain, Bayer, Agrauxine, Lallement Plant Care, Sofrapar, Terrena, Arvalis, Fnams, Geves, Inra, Université Claude Bernard (Lyon) et Pierre et Marie Curie (Paris) - Defistim, mieux positionner les SDP
Defistim, porté par Syngenta, étudie les conditions d’efficacité des stimulateurs de défense des plantes, SDP. L’idée est de développer des outils d’aide à la décision qui optimisent le positionnement des SDP et acquérir des connaissances pour mieux les intégrer dans les programmes de traitement. Il se focalise sur le pommier (feu bactérien, tavelure, puceron), la vigne (oïdium, mildiou et botrytis) et la pomme de terre (mildiou et pectobacterium). Quatre SDP, dont deux de Syngenta, ont été testés. Les résultats ont déjà montré l’influence de la variété, des stress abiotiques, ou encore de la formulation sur l’efficacité des produits. Les associations entre SDP, avec des additifs, et avec des pesticides ont également été expérimentées.
Partenaires : Syngenta, Goëmar, Force A, InVivo, IFV, CIVC, FN3PT, Arvalis, Végépolys, Urca, Inra, Vegenov. - Vigne : Ampelomyces quiscalis, un hyperparasite
L’Institut français de la vigne et du vin, IFV, travaille sur un champignon hyperparasite, qui lutte contre l’oïdium, nommé
Ampelomyces quiscalis. Il est introduit en hiver pour parasiter le bioagresseur. Si les résultats sont encourageants en Italie, ils sont encore limités en France. L’IFV teste l’intérêt d’introduire une plante relais, comme le trèfle violet, qui hébergerait Ampelomyces, et attaquerait l’oïdium au bon moment. Les essais sont en cours.