Référence agro

Sud-Ouest : mobilisation générale après la tempête

Le | Agrofournisseurs

S’il est encore trop tôt pour évaluer les conséquences économiques de la tempête « Klaus » qui a frappé samedi 24 janvier le sud-ouest de la France et l’Espagne, faisant 19 morts, dont 8 dans l’Hexagone, ses effets sur la forêt et l’agriculture sont bien visibles. « Il semble qu’on ait plus de 60 % de dégâts dans les Landes, a indiqué Eric Dumontet, secrétaire général adjoint du Syndicat des sylviculteurs du Sud-Ouest, évoquant une « catastrophe » pour une filière déjà en crise et qui se remettait tout juste de la précédente tempête de 1999. J.P.

Michel Barnier a confirmé que les dégâts étaient « considérables ». Le ministre de l’Agriculture et de la Pêche va proposer la mise en œuvre d’un « plan global » en faveur des forêts « permettant d’assurer la récupération des bois abattus, le stockage et la valorisation de ces bois (et) d’organiser la reconstitution du patrimoine forestier ».

Même ampleur, même mobilisation : Michel Barnier a assuré que les « fonds normaux » allaient jouer pour les agriculteurs victimes de la tempête « Klaus » et a indiqué qu’après évaluation, le gouvernement dégagerait « les moyens de faire un nouveau plan tempête » comme en 1999. Le ministre de l’Agriculture et de la Pêche a également précisé que le fonds de solidarité européen créé en 2002 pour les catastrophes naturelles, qui mobilise 1 milliard d’euros, « allait également servir ». Il a par ailleurs plaidé pour une mutualisation des moyens disponibles dans les différents pays européens dans une « force européenne » de protection civile en cas de catastrophes.