Sumi Agro associe biocontrôle et biostimulant dans Seipro
Le | Agrofournisseurs
Sumi Agro renforce sa stratégie de développement sur le marché des biosolutions en devenant actionnaire minoritaire de l'entreprise Futureco Bioscience. Cette société espagnole développe et commercialise des produits de biocontrôle et des biostimulants. Elle compte 50 employés, dont la moitié en R&D, et réalise un chiffre d'affaires de 10 M€. Un salarié de Sumi Agro spécialisé sur ces produits sera détaché en Espagne au siège de Futureco Bioscience. « Futureco va apporter le volet R&D à notre nouvelle gamme Seipro », indique Antoine Meyer, président de IBMA. Cette gamme Seipro regroupe à la fois biostimulants et produits de biocontrôle et couvre 60 % du portefeuille produits de l'entreprise.
Biostimulants : 10 AMM prévues en 2017De nombreux lancements produits sont en cours et prévus pour les années à venir. L'entreprise attend pour 2017 les autorisations de mise sur le marché (AMM) de dix biostimulants, dont huit nouveautés. « Nous avons signé la charte de l'Unifa pour commercialiser des produits sous AMM, rappelle Antoine Meyer. Les produits déjà commercialisés sous normes NFU devraient recevoir eux aussi le précieux sésame. D'ici à trois ans, de nouveaux produits à base de micro-organismes pourraient arriver sur le marché. En biocontrôle, l'entreprise vient de lancer Mevalone, une association de trois terpènes biosourcés de traitement curatif précoce contre le botrytis. Un OAD a aussi été développé par Prometée. Des fiches actions CEPP seront déposées pour le produit et l'OAD lors de la prochaine session de sélection prévue en mai. En arboriculture, Sumi Agro développe des techniques innovantes en confusion sexuelle, comme le positionnement par drone de ses diffuseurs Ginko Ring, de un mètre de haut. « Nous avons développé ce partenariat avec la société Invenio pour permettre la confusion sexuelle sur des arbres très hauts comme les châtaigniers ou les noyers », insiste Gilles Albertos, directeur du département marketing stratégique. Grâce à leur taille supérieure à celle des diffuseurs traditionnels, le nombre de diffuseurs à l'hectare est divisé par cinq, soit 100 par hectare. Le temps de pose, principal contrainte de la méthode de confusion sexuelle, est ainsi considérablement réduit.
Légende : l'équipe de Sumi Agro avec Gilles Albertos (1er à gauche) et Antoine Meyer (3e à gauche)