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Syngenta investit dans une serre high-tech pour booster sa recherche

Le | Agrofournisseurs

Sur son site de Toulouse, Syngenta a construit une nouvelle serre, de 4700 m2, équipée notamment d’éclairages led, d’une pompe à chaleur et de panneaux solaires. Au-delà des dimensions higt-tech et environnementale de ces équipements, l’enjeu est aussi de gagner en performance, et en vitesse, dans le process de sélection des futures variétés.

Syngenta investit dans une serre high-tech pour booster sa recherche
Syngenta investit dans une serre high-tech pour booster sa recherche

« Depuis le mois de septembre, neuf ingénieurs et techniciens travaillent au sein de notre nouvelle serre sur notre site expérimental près de Toulouse, explique Anne Azam, directrice de la division semences chez Syngenta France. À terme, ils seront 14 salariés : des recrutements de nouveaux profils, en lien avec la technicité des équipements. » Cette serre, de 4700 m2, se veut high-tech. Et Anne Azam de citer : « les éclairages à led, la pompe à chaleur pour le chauffage, les panneaux solaires, des récupérateurs d’eau de pluie, la station de fertilisation ou encore les semoirs automatisés. L’enjeu est bien évidemment de réduire les consommations d’énergie mais pas seulement. Avec de tels équipement, nous sommes également plus souples dans la gestion des températures et de l’éclairage de la serre : une façon d’interagir sur la photosynthèse des plantes. L’eau de pluie collectée est traitée par UV puis réintégrée dans un système d’irrigation de goutte à goutte. »

Pour le tournesol, mais pas seulement

Cette serre sera avant tout dédiée à la recherche en tournesol, une culture que Syngenta souhaite développer (1). « Mais bien évidemment, ce site expérimental servira aussi au maïs et aux céréales hybrides, poursuit-elle. Grâce à cet équipement, nous allons fortement augmenter nos efforts de recherche : en multipliant par trois notre capacité de production et en divisant par trois le temps pour aller au marché. En tournesol par exemple, nous serons capables de réaliser trois cycles par an en jouant notamment sur l’éclairage de la serre. Les exigences du marché nous obligent à aller de plus en plus vite. » Le montant de l’investissement dans cette serre n’a pas été dévoilé.

(1) Pour en savoir plus, retrouver le témoignage de Anne Azam dans notre mag en ligne spécial dédié aux semenciers à paraître jeudi 30 novembre.