Transfert des Avertissements agricoles, un audit rendu fin mai
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Le mouvement de transfert des Avertissements agricoles, qui constituent une véritable institution dans le monde agricole, devrait s’accélérer dans les mois qui viennent, pour aboutir à un nouveau mode de surveillance épidémiologique du territoire début 2009. Pour Joël Mathurin, sous directeur de la Qualité et de la Protection des Végétaux (DGAL, ministère de l’Agriculture), il ne s’agit en rien d’un désengagement de l’Etat mais à l’inverse « d’une reprise en main, par un renforcement de l’encadrement public », afin d’atteindre un niveau de surveillance du territoire équivalent à ce qui existe en santé animale avec les vétérinaires ou en santé humaine, avec l’Institut de veille sanitaire. « Pour atteindre ces niveaux de surveillance, il nous manque la capacité à mobiliser des acteurs de proximité ». (…) C.D.
(…) Acteurs qui peuvent être les chambres, les Fredon ou encore les organismes économiques. Et les discussions vont bon train sur les modalités de reconnaissance d’une mission de surveillance des productions végétales, son financement et sa coordination. Une mission est actuellement menée par deux ingénieurs généraux. La refonte des Avertissements agricoles s’inscrit dans le plan Ecophyto 2018 dont les grandes lignes doivent être présentée au président de la Rébublique début juillet. Pour une présentation début juillet. Dans la pratique ce sont le plus souvent les Fredon (Fédérations régionales de défense des organismes nuisibles) et les chambres qui s’engagent dans des conventions régionales. Beaucoup travaillaient déjà conjointement, notamment sur les filières de productions spécialisées. Le lien avec la préconisation reste aussi à établir, au moment où la refonte de l’agrément distribution fixe un cadre plus précis pour les métiers de conseillers. C.D.