UPL vise 25 % de chiffre d’affaires via le biocontrôle à cinq ans

« Nos solutions de biocontrôle couvrent 1,5 million d’hectares et nous sommes le premier acteur des CEPP, avec 700 000 unités », fait valoir Thierry Lecat, directeur général d’UPL. La firme communiquait, lors des Culturales 2019, le 5 juin dans la Vienne, sur ses ambitions une fois que l’acquisition d'Arysta LifeScience serait définitivement ficelée, c’est-à-dire le 1^er juillet 2019. Le lancement de la première campagne du nouvel attelage débutera le 1^er septembre. Pour le biocontrôle, les objectifs sont élevés : le « nouvel UPL » espère voir passer ce segment de 8 à 25 % de son chiffre d’affaires en France, en cinq ans.

150 M€ de chiffre d’affaires prévus pour la première campagne

Ce chiffre d’affaires devrait atteindre les 150 M€ pour la prochaine campagne, ce qui situerait UPL derrière les quatre poids lourds que sont Bayer, BASF, Syngenta et Corteva. « Nous ne nous plaçons pas comme cinquième, mais comme un animateur principal du secteur derrière ces quatre firmes, avec une orientation vers l’innovation et l’agilité », glisse Thierry Lecat. Il estime que la complémentarité entre Arysta et UPL, en termes de portefeuilles, permettra à la nouvelle structure d’être présente sur toutes les cultures et tous les créneaux : herbicides (37 % du chiffre d’affaires), fongicides (21 %), insecticides (13 %), biocontrôle (8 %), traitement de semences (8 %), biostimulants (5 %), produits post-récolte (5 %).

La première campagne d’UPL se place sous le signe de la mission « OpenAg », qui promeut « la création de partenariats ouverts et gagnant-gagnant, augmentant ainsi les possibilités de création de valeur au sein d’un réseau de production alimentaire élargi », précise Thierry Lecat.