Vigne : BASF livre les chiffres de la confusion sexuelle via la méthode Rak
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En France, 7 % du vignoble, soit 52 000 ha, sont protégés contre les tordeuses par confusion sexuelle. Rak est une méthode de biocontrôle développée par la division Agro de BASF. L’idée est d’imiter la nature pour contrôler les ravageurs de la vigne. Cette technique se veut alternative ou complémentaire aux solutions classiques de protection du vignoble.
La Champagne-Ardenne, première utilisatrice de Rak
À titre de comparaison, ces surfaces atteignent 77 000 ha en Allemagne, contre 28 000 ha en Italie et 15 000 ha en Espagne. En France, c’est en Champagne-Ardenne que les viticulteurs ont le plus recours à cette pratique, 16 000 ha concernés. Dans les autres régions, BASF annonce 12 000 ha protégés en Aquitaine et en Charente, 9 000 ha dans le Languedoc-Roussillon, 4 500 ha dans les Pays de la Loire, 3 500 ha en Paca, 2 500 ha en Rhône-Alpes et en Bourgogne et 1 200 ha en Alsace.
La branche vigne du négociant Soufflet souligne par exemple que dans le Chablis, les viticulteurs plébiscitent le biocontrôle pour lutter contre l’Eudémis et la Cochylis, papillons ravageurs devenus les ennemis N°1 du vignoble. Cette année, les surfaces protégées ont plus que doublé pour passer de 50 à 120 hectares.