Vigne : Sérénade et Evidence en test chez BASF

BASF affine cette année, notamment avec la distribution, le positionnement de sa solution “complémentaire” Sérénade Max (à base de bacillus subtilis QST713) et le service Evidence. Solution aux propriétés antifongiques, antibactériennes et stimulateur de défenses naturelles, Sérénade est homologuée depuis décembre 2010 pour de nombreux usages et cultures (vigne, tomate, noyer…). Reste à poursuivre dans la compréhension des conditions d'efficacité, afin de formuler des recommandations d'utilisation optimales. BASF invite donc les acteurs volontaires à participer à l'acquisition de références, en mettant la priorité sur certains usages. M.L.

Notamment sur vigne contre la pourriture grise, sur laitue contre la pourriture du collet, sur tomate contre la bactériose et la pourriture grise, sur fruits à noyaux contre la moniliose, sur fruits à pépins sur le feu bactérien.

Evidence avec la technologie Pulvé top

Le service Evidence, qui utilise la technologie Pulvé top de l'IFV, l'institut français de la vigne, sera proposé aux distributeurs intéressés, en pré-commercialisation. Grâce à une vigne artificielle équipée de capteurs, ce service de diagnostic évalue l'efficacité de la pulvérisation en fonction du réglage de la répartition. A la clé, une pulvérisation optimisée, une possible réduction des doses et un viticulteur sensibilisé via les sessions organisées chez les distributeurs, par exemple.

La confusion sexuelle bloque sur le prix Un sondage réalisé par BASF en 2010 a montré que 81 % des utilisateurs du système de confusion sexuelle Rak, utilisé contre les tordeuses de la grappe, sont satisfaits de son efficacité. Pourtant elle ne concerne que 22 000 hectares en France, sur 100 000 hectares potentiels. En cause, un prix qui reste élevé : 200 à 250 €/ha, en raison d'une production coûteuse car peu industrialisée. En Allemagne et en Suisse, cette méthode est plus démocratisée, soutenue par des subventions publiques.