Vin : une reprise ne fait pas le marché
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« Il ne faut pas avoir la mémoire courte. Si le début de campagne viticole s’est bien engagé, il le doit exclusivement à une faible récolte, non seulement en France mais aussi en Europe et même au niveau mondial. Il résulte également de la faiblesse des cours qui ont permis de dégager des stocks à pris bas, ce qui a permis au marché de reprendre du poil de la bête ». Ainsi s’est exprimé le 1e avril Denis Verdier, président des Vignerons coopérateurs de France (CCVF). Mais pour aussitôt nuancer ses propos. « Rien n’a changé structurellement. Il suffirait qu’il y ait cette année une récolte importante, ce qui est souvent le cas après une faible saison, pour que nous retombions dans des difficultés. » J.-F.C.