Vite lu, vite vu, les productions végétales en France et dans le monde
Le | Agrofournisseurs
- France : 9,2 millions d’hectares de céréales en terre
- France : semis de maïs en hausse de 4,2 %
- France : les stocks de blé tendre français s’alourdissent
- Hausse de la production américaine de soja
- Recul de la production mondiale de maïs
- 2008 : un nouveau record pour la production de riz
- Vers un record de production mondiale de blé
Au total, la surface semée en céréales d’hiver et de printemps devrait atteindre 9,2 Mha, en progression de plus de 300 000 ha par rapport à 2007 ( + 3,6 %), selon les toutes dernières estimations de l’OniGC. Les blés tendres constituent le gros des surfaces, et de la hausse avec 5 Mha contre moins de 4,8 Mha en 2007 ( + 4,6 %). Les orges progressent de 2,1 %, avec 1,7 Mha (dont orges de printemps 519 000 ha, plus 1,6 %), suivi du maïs, 1,55 Mha (+ 4,2 %). Le blé dur est donné à 450 000 ha (- 1 %), le triticale, 334 000 ha (+ 3 %), l’avoine, 103 000 ha (- 2 %) et enfin le sorgho, 48 000 ha (- 2,8 %). C.D.
Le maïs progresse de 60 000 ha environ (+ 4,2 %), pour atteindre près de 1,55 Mha. Les plus fortes progressions en pourcentage concernent les régions du quart Nord-Est de la France. Ces premiers chiffres doivent toutefois être considérés avec toute la prudence qui s’impose car les pluies ont retardé les semis. Il n’est donc pas certain que toutes les intentions soient effectivement réalisées. A l’inverse du maïs, le sorgho serait en léger recul (- 2,8 %) et occuperait 48 300 ha contre près de 49 700 ha en 2007. C.D.
. L’OniGC prévoit un alourdissement du stock de 650 000 tonnes au 30 juin soit un niveau à 3,23 millions de tonnes (Mt), contre 2,58 estimés lors de l’évaluation d’avril. En causes, le recul des utilisations de blé tendre par les fabricants d’aliments du bétail (- 150 000 tonnes) et la révision à la baisse des exportations vers l’Union européenne (notamment en Belgique et en Italie) et vers les pays tiers. Certaines ventes espérées vers l’Egypte n’ont pas eu lieu et les ventes réalisées vers l’Algérie ont été repoussées en juillet pour des difficultés administratives. D.M.
- Les Etats-Unis devrait produire 84,36 millions de tonnes de graines de soja en 2008/2009 soit 14 millions de mieux que cette année (70,36 Mt), selon le département américain de l’Agriculture (USDA). Malgré cette augmentation de la production, les disponibilités en soja augmenteraient seulement de 3 % en raison d’un stock de report 2007/2008 particulièrement faible (révisé à la baisse à 3,95 Mt). M.D.
- La production mondiale de maïs devrait reculer légèrement à 777,56 millions de tonnes en 2008/2009 contre 779,83 millions récoltés cette année, selon le département américain de l’Agriculture (USDA). Ce recul serait dû essentiellement à une baisse de la production américaine, premier producteur mondial, où les pluies retardent actuellement les semis. La production aux Etats-Unis est attendue à 307,99 millions de tonnes (Mt) contre 332 Mt cette année.M.D.
- La production mondiale de blé devrait atteindre un record de 656 millions de tonnes sur la campagne 2008/2009, soit une hausse de 8 % sur celle de 2007/2008 (606,40 Mt) selon le département américain de l’Agriculture (USDA) qui s’attend à des récoltes supérieures un peu partout dans le monde : en Australie (+11 Mt à 24 Mt), au Canada (+5 Mt à 25 Mt), dans l’Union européenne (+20 Mt à 140 Mt), en Russie (+3 Mt à 52 Mt), en Ukraine (+6 Mt à 20 Mt), aux Etats-Unis (+9 Mt à 65,10 Mt) et en Chine (+3 Mt à 109 Mt).M.D.
- Selon les prévisions de la FAO, la production de riz en Asie, Afrique et en Amérique latine atteindrait un nouveau record en 2008 : 666 millions de tonnes soit une progression de 2,3 %. Mais les prix pourraient continuer de flamber. Entre décembre 2007 et avril 2008, ils ont augmenté d’environ 76 %. Pour que les prix baissent, il faudrait de bonnes conditions climatiques au cours des prochains mois, couplées à la levée des restrictions gouvernementales sur les exportations. Toutefois, les prix devraient quant même rester plus élevés qu’en 2007 : les producteurs devant payer plus cher les engrais, les pesticides et le pétrole. Rappelons qu’au niveau mondial, la consommation moyenne de riz par habitant ne cesse de croître : elle avoisine aujourd’hui les 57,3 kg, contre 57 kg l’an passé. Car malgré la hausse des cours, les consommateurs préfèrent cette denrée à la viande, encore plus cher. AG.