Viticulture : les droits de plantation doivent être réintroduits
Le | Agrofournisseurs
« Il faut maintenir, ou plutôt réintroduire, le système des droits de plantation au niveau communautaire. Et ce, sur toutes les catégories de produits, y compris pour les vins sans indications géographiques de façon à mieux organiser l’ensemble du marché ». Telle est la principale conclusion du rapport de Catherine Vautrin, députée de la Marne. Remis le 19 octobre au ministre en charge de l’agriculture, ce rapport propose que la gestion du régime des droits de plantation soit pilotée par les interprofessions sur la base de prévisions économiques affinées. La Confédération Nationale des producteurs de vins et eaux de vie de vin (CNAOC) se félicite de cette conclusion majeure et souligne toutefois que la priorité est bien de réintroduire un instrument de régulation de la production au niveau communautaire plutôt que de savoir qui doit le gérer en France. M.-N.C.
Mais pour la CNAOC, le plus difficile reste à faire puisqu’il s’agit désormais de constituer une minorité de blocage et d’obliger la Commission à faire des propositions. A ce jour, seul un pays, l’Allemagne, a pris une position forte sur le sujet.