Viticulture : multiples précisions sur la mise en place de la réforme
Le | Agrofournisseurs
Cette semaine, Michel Barnier recevait les professionnels de la viticulture française venus lui exprimer leurs fortes inquiétudes. Le ministre s’est engagé à organiser rapidement avec les assureurs et les établissements de crédit un groupe de travail sur la question spécifique du portage financier des stocks viticoles. Autre sujet évoqué : le plan de modernisation dont la mise en route est imminente. Point chaud des discussions de ces derniers mois : la possibilité d’utiliser le média internet pour assurer la publicité sur le vin devrait être rapidement clarifiée. Le ministre a aussi rappelé l’importance de mettre rapidement sur pied une interprofession unique au niveau national pour les vins de cépage sans indication géographique. Lors de cette même rencontre, Michel Barnier a aussi confirmé que l’enveloppe de 464 millions d'€ prévue par l’UE pour financer les arrachages dans différentes pays européens n’était pas suffisante pour répondre à l’ensemble des demandes. M.-N. C.
Du coup, seules celles qui présenteront les deux critères de priorité communautaire (arrachage total et producteurs de plus de 55 ans) pourront être traitées en 2009. Soit pour la France environ 10500 ha sur les 22695 demandés.
Pour répondre aux autres demandes, dont la réglementation communautaire exclut le financement par des fonds nationaux, le ministre va examiner avec la Commissaire chargée de l’agriculture et avec ses collègues, notamment espagnols et italiens, si les conditions sont réunies pour revenir sur les modalités prévues dans l’OCM pour la campagne d’arrachage 2009/2010. En outre, Viniflhor est chargé de bâtir des propositions de mise en œuvre d’un dispositif de restructuration progressive, avec arrachage temporaire suivi de plantations, après indemnisation des pertes de récolte. M.-N. C.