Volailles : les repreneurs de Doux s’activent, coopératives en tête
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Après l’échec d’un plan de redressement, le volailler Doux est officiellement à vendre. L’administrateur judiciaire a fixé à ce lundi 2 juillet la date limite de dépôt des offres de reprise du groupe. Le délai est extrêmement court pour les repreneurs potentiels. Philippe Mangin, président de Coop de France, confie que plusieurs coopératives agricoles sont sur les rangs. Le montage financier pourrait s’effectuer à plusieurs. Différents noms - non confirmés par Philippe Mangin - circulent : Terrena, Triskalia, Maïsadour, Agrial ou encore Unéal. « Nous voulons éviter un démantèlement du groupe », insiste-t-il, précisant qu’une offre de reprise globale de Doux par des coopératives serait en phase avec la volonté du ministre de l’Agriculture, de la FNSEA et des salariés eux-mêmes. L.C.
En attendant de connaître les candidats officiels au rachat, une usine d’aliments pour chiens appartenant au groupe Doux, Stanven (56), a été reprise par la société Saria pour un montant de 22 M€. La vente de cet actif non stratégique, usine de 22 salariés, permet surtout de disposer de 19 M€ pour payer les producteurs et les fournisseurs. Si les concurrents français de Doux lorgnent sur certaines activités, des industriels internationaux semblent s’intéresser à la reprise globale de Doux. Le géant de la volaille ukrainien MHP se serait mis sur les rangs, tout comme le saoudien Al Munajem, distributeur exclusif de Doux au Moyen-Orient. Rappelons que le Groupe Doux emploie environ 3 700 salariés et fait travailler entre 700 et 800 éleveurs.